Jour 8, le derne

Journée du Mardi 24

Mercredi 25

Je finis mon récit dans le train qui me ramène à Nantes.
Ce sera court car cette dernière journée fut vraiment du repos avec peu de marche.
J'ai quitté sans trop de regret la chambre d'hôte et son propriétaire qui brillait pas son absence fourré à chaque fois que je l'ai vu, devant son ordinateur. Il ne faisait qu'une brève apparition pour servir le petit-déjeuner, copieux au demeurant, et retournait devant son écran.
Je déposais mes affaires au camping les Pommiers que je recommande et rejoignais les bord du fleuve côtier où je résumai mon emploi du temps de la veille installé à la table de pique-nique ? Ensuite je suis aller acheter un sandwich.

Juste à l'heure

J'ai flânais tranquillement jusqu'au barrage que j'ai traversé et après quelques centaines de mètre je me suis assis face au Mont pour déguster mon simple repas. C'était paisible et le soleil printanier avait la gentillesse de m'inonder de ses rayons. J'étais zen face à la baie qui s'ouvrait face à moi. Le vent soufflait doucement et dessinait des ondulations sur l'herbe courte et grasse des prés. Au loin, immuable, la masse du Mont semblait, par la perspective, reposer sur la verdure.

Semblait reposer sur la verdure
En fin d'après-midi je me rendis au camping pour prendre possession de mon bungalow très chic. Vaste chambre et sanitaires très appréciables. Je téléphonai à Marie qui m'avertit que le mouvement de grève bien suivi à la SNCF touchait la Bretagne. Je m'informai illico sur le Web afin de prendre connaissance des trains circulant sur la ligne Pontorson-Nantes via Rennes. Hélas ! Aucun trains jusqu'à Rennes pour le lendemain. Je trouvai par le biais d'une ligne transports en car une alternative. Tant mieux. Je ferai le trajet par la route et non par le rail. Par contre la correspondance à Rennes pour Nantes était maintenue. Il faudra simplement que demain, de bonne heure, je rejoignes le parking du barrage d'où part le bus. Ce problème résolu grâce à l'aide diligente et efficace de l'hôtesse d'accueil du camping, je m'octroyai le droit généreux de me payer une bière, toujours "Au Beauvoir" qui était devenu mon QG de campagne en dehors de mes pérégrinations touristiques et puisque le lieu était adéquat j'y pris mon dernier dîner en terre normande.
Après cela je m'en fus sur le pont qui près de là enjambait le canal pour me repaître d'un dernier coucher de soleil, admiratif du passage des oiseaux marins dans la lumière crépusculaire et du monument illuminé, point final sur la baie, s'échouant dans la parenthèse d'une nuit étoilée.
 
Point final
Ce n'était pas sans une pointe de nostalgie que je réalisai que cette première aventure sur le  chemin des douaniers prenait fin ce soir là. J'avais réalisé le projet mûri depuis quelques mois sans difficulté et surtout avec un grand plaisir.

Fin du premier chapitre

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